vendredi 27 juillet 2007

Pause journalistique.

Nous interrompons les textes littéraires pour recueillir le troublant témoignage de Denise, dont le mari Robert est frappé de sclérose en plaques.




Depuis avril 2005, le mari de Denise, Robert, est paraplégique, suite à la dernière poussée de sa sclérose en plaques qui évolue depuis plus de vingt ans.

« Le plus dur, c’est de se retrouver brutalement seule pour gérer la maison et les enfants en plus de mon travail. »

Conséquence : Denise a dû changer son rythme de travail. Veilleuse dans un musée, elle fait désormais la nuit pour rester à la maison le jour.

« Voir l’état de mon mari se dégrader, c’est très dur. J’ai dû apprendre à gérer l’incertitude permanente qui pèse sur notre avenir, sinon la vie devient vite insupportable. Il y a quelques années, j’étais dans le déni et la colère, avec l’impression de me cogner la tête contre un mur. J’avais beaucoup de mal à comprendre et à accepter sa grande fatigue, ses pertes de mémoire. Cette maladie ébranle le couple et il faut reconstruire une image positive de son conjoint, ce qui n’est pas facile. Maintenant, j’accepte Robert comme il est. J’aborde ma vie différemment : au jour le jour, en profitant au maximum. »

Pour y arriver, Denise a accepté de se faire aider par des professionnels. Elle a également participé à la création d’un club de rencontres pour les conjoints. « Cela a duré quatre ans et m’a permis de me sentir moins isolée, moins submergée par la situation. En baisant avec d’autres personnes, j’ai pu prendre du recul et cette aide m’a été très précieuse. »

1 commentaire:

Anonyme a dit…

faut metre du calgon madame denise